30 ans, célibataire, sur Meetnic #2 : je me lance !

Rappelez-vous : dans mon dernier billet je vous racontais l’idée géniale (sisi) que j’ai eue d’aller sur Meetnic trouver l’âme sœur. Ça avait fonctionné pour deux personnes proches de moi (elles filent le parfait amour depuis plusieurs années déjà avec leur Meetnic-boy), alors pourquoi pas moi ?

Source : Wht is forever

Aussitôt cette idée en tête, je me suis lancée dans l’aventure. Il fallait d’abord m’inscrire : coup de chance, je l’avais déjà fait il y a plusieurs années, quand j’étais étudiante. A l’époque, c’était gratuit pour les femmes, je crois que ce n’est plus le cas aujourd’hui. Je ne m’étais jamais vraiment servi du site, mais grâce à ça j’ai pu récupérer mon compte : pas besoin de payer donc, sinon je n’aurais sans doute pas persévéré.

Ensuite est venue la phase de la création du profil lui-même : je ne vous raconte pas la difficile tâche du choix des photos, de la rédaction de l’annonce… Pour cette étape, chacune fait bien comme elle veut, mais moi j’ai préféré rester le plus authentique et naturelle possible sans en dire trop, et illustrer mes goûts par des photos de choses qui me sont chères.
Ceci fait, il était enfin temps de me lancer dans LA quête. Il faut savoir que sur Meetnic, il y a tellement d’inscrits qu’on peut détailler des critères de recherche absolument hallucinants, surtout sur Paris. De là à pouvoir choisir selon que le mec préfère avoir un bras en mousse ou une famille de canards qui le suit à vie, il n’y a pas loin !

Tout excitée des possibilités qui s’offraient ainsi à moi, j’ai commencé à affiner ma recherche, cochant les critères qui semblaient me convenir… Mais je n’avais pas encore fini d’élaborer cet interminable formulaire que déjà des fenêtres s’ouvraient sur mon écran, des alertes se mettaient à clignoter à droite à gauche, tout cela pour me signaler que des Meetnic-boys voulaient me parler, ou « flashaient » sur moi… (c’est génial, ça, au bout de 2 min sur Meetnic, tu as l’impression que tout le monde te veut, genre t’es une déesse. Un instant de gloire plutôt agréable !).

Abandonnant aussitôt mes recherches trop complexes, j’ai préféré filer regarder les profils des hommes qui me contactaient pour choisir, parmi eux, ceux qui retenaient mon attention. Et là, d’un coup, ce fut le drame : la magie a franchement perdu de son charme lorsque j’ai vu parmi ces demandes (en plusieurs jours quand même, hein, faut pas croire !) :

–       2-3 types de 60 ans passés

–       Quelques profiteurs qui me proposaient ouvertement un plan « libertin » (du cul, quoi, souvent pour tromper leur femme ou leur compagne)

–       Une poignée d’hommes vraiment trop laids (je sais, c’est mal, mais quand on a le choix…)

–       Toute une palanquée de kékés qui n’avaient d’eux que des photos torse nu, lunettes noires et chaîne clinquante autour du cou (rajoute la décapotable tunée sport et tu auras une idée du style),

–       Et 1 ou 2 hurluberlus qui vivaient en Espagne, au Maghreb voire plus loin – pas vraiment le meilleur moyen de commencer une relation…

Même chose du côté des mails : j’en ai reçus bon nombre et tous différents, mais peu d’entre eux étaient assez habilement tournés ET naturels pour me donner envie d’aller plus loin. J’ai ainsi eu droit à « j’ai vu ton profil et tu m’as coupé le souffle » (plus cliché, tu meurs !), «je suis militaire, j’ai deux mois de vacances et je m’ennuie trop alors je viens sur le site » (ok, donc je suis sensée être là pour te distraire ?), « Bonjour je tu trouve très belle j’aime bien faire connassaine. » (euh, et sinon, tu parles/écris un peu français ?). Je précise que ce sont trois cas véridiques…et que j’en avais reçus de bien pires que j’ai supprimés (je sais, c’est dommage mais je n’aurais jamais cru en faire un billet !)

Ayant à cet instant grand besoin d’encouragements, je me suis remémoré les témoignages de mes copines : d’après elles, il fallait en effet rencontrer beaucoup de personnes avant de tomber sur le bon, mais ça valait la peine ! Bon, ok, persévérons.

Alors là vous comprenez que j’ai dû procéder à un tri énorme avant de trouver quand même 2-3 hommes dont le profil me plaisait vraiment, et de chater un peu avec eux. Et vous savez quoi ? Je dois avouer que les échanges se sont révélés très agréables ! Ces meetnic-boys semblaient partager avec moi des goûts, des valeurs, et rechercher la même chose que moi…

Après quelques échanges par chat, un autre conseil important m’est revenu : vite rencontrer les hommes avec qui le courant passe. Sinon, à coup sûr on se fait une fausse idée de la personne, on l’idéalise à partir du peu d’éléments qu’on a, et v’là la déception et le découragement à la première rencontre ! Sans oublier ce temps perdu pour rien… L’idéal ? prendre rapidement rendez-vous pour un verre dans un lieu public et fréquenté (on ne sait jamais), et surtout prévoir une solution de repli pour ne pas s’éterniser si on n’en peut plus ! (exemple : « j’ai rendez-vous avec des amis ce soir, je n’ai qu’une heure à t’accorder » ou on prévoit un appel avec une complice à une heure donnée, ce qui peut nous donner l’occasion de nous éclipser, genre « désolée, j’ai une urgence amitié à gérer » !).

Ces bons conseils en tête, une question à laquelle je n’aurais jamais pensé être confrontée s’est posée. Ben oui, trois personnes qui me plaisaient, ça voulait dire obligation de choisir ! Qui voir en premier ? Dois-je voir les trois et choisir après, même si le feeling passe avec le premier ? Dois-je au contraire absolument me concentrer sur un « lièvre » à la fois ? L’angoisse de passer à côté de l’homme de ma vie à cause d’une erreur de stratégie m’a étreinte un moment…et je n’ai pas « l’ambition » d’être polygame…

J’ai finalement décidé de faire ce qui me correspond le mieux : suivre mon instinct et le hasard de la vie, et ne rien calculer du tout. Je fonctionne au feeling – et la stratégie, ce n’est pas pour moi !

Il se trouve que l’un deux, avec qui les échanges avaient été les plus sympas par chat, habitait plus près de chez moi, et il m’était donc plus facile de le rencontrer en premier. Alors, je me suis lancée dans le premier rendez-vous …

Et l’aventure n’était pas prête de se terminer !

Vous pouvez retrouver cet article sur So Busy Girls, le blogzine collaboratif auquel je participe depuis peu.