30 ans, célibataire, sur Meetnic #3 : premier rendez-vous…

Pour commencer je vous dois un petit mea culpa : en effet, j’ai oublié un rendez-vous dans mon histoire : avant de rencontrer le meetic-boy qui habite près de chez moi, j’avais eu un premier rendez-vous avec un autre. Ça m’avait échappé, c’est dire à quel point ça a été mémorable – vous verrez pourquoi en lisant la suite !

Voilà donc ce qu’il s’est passé – mais j’vous jure (Marie-Thérèse, ne jurez pas !), ce n’est pas exprès pour vous faire mariner !!

 Affiche de la pièce de théatre de Theresa Rebeck, trouvée là

Pour moi, un premier rendez-vous avec un Meetnic-boy, ça commence surtout par une bonne dose de stress, voire d’angoisse ! Va-t-il me plaire ? Vais-je lui plaire ? Vais-je me faire chier pendant 1h ? Dans ce cas, vais-je réussir m’échapper et à lui faire comprendre que je n’ai pas envie de le revoir ? Ou au contraire, qu’il me plait ? Mais avant même d’en arriver là : comment m’habiller ? Comment me maquiller ? Comment en faire assez pour être jolie sans en faire trop pour ne pas être jugée que là-dessus ? Dois-je lui laisser payer l’addition ? On n’imagine pas toutes les questions majeures débiles qui se posent au moment d’entamer cette étape…

Personnellement, j’avais beau me dire que ce n’était qu’un rendez-vous, qu’il n’y avait pas d’enjeu, je n’ai pas pu m’empêcher d’y aller l’estomac noué. Au fond de moi, il y avait quand même une petite voix qui avait peur de se planter !

Pour finir, j’ai réussi à choisir quelles fringues enfiler et me suis rendue, tant bien que mal et après 1h de bouchons, au lieu du rendez-vous. J’arrive, et peu après, le voilà qui se pointe : première déception, il n’a pas du tout la même tête que sur la photo… il fait 10 ans de plus, cheveux gris en vrac, l’air un peu ravagé, il me plait moyen. En plus, il pue la clope à plein nez, et même si j’avoue en griller une de temps à autres, ça ne m’attire pas franchement franchement pas !

Bon, malgré tout, on trouve un café où prendre un verre, et on se lance dans une discussion somme toute assez sympathique. On a pas mal de points communs. Mais monsieur est vraiment trop bavard et ne me laisse pas en placer une, ce qui n’est absolument pas sexy (c’est peut-être le principal point commun entre nous, d’ailleurs, ce côté moulin à paroles, sauf qu’on n’attend pas ça d’un homme, si ?!)

En plus, il me dit de temps à autres « Mais allez, parle-moi de toi ». (Euh, quoi, que veux-tu savoir ? C’est un peu trop général comme question, non ? J’ai l’impression d’être à un entretien d’embauche !) Alors je bredouille trois mots, et c’est reparti pour que, de nouveau, il ne me laisse plus en caser une… Monsieur philosophe sur l’Amour, sur le fait de vivre les choses au feeling sans se prendre la tête, je dis que je suis d’accord (je le suis), mais plutôt dans l’espoir de changer de sujet, parce que parler de ça pendant des plombes n’a pas grand intérêt. Mais non, il y revient toujours – il radote, quoi ! Pfiou, la galère, je ne vous raconte pas comme je bouillais sur place en espérant trouver une façon de m’éclipser. Au bout de plus d’une heure à palabrer sur la question, j’ai fini par réussir à me libérer et suis rentrée chez moi plutôt déçue complètement désappointée de ce premier rencard…

Pas totalement découragée pour autant, j’ai persévéré dans mes échanges chat avec le fameux Meetnic-boy qui habitait à côté, celui dont je vous parlais la dernière fois, qui était aussi celui qui me plaisait le plus sur le chat… Chose très bizarre, on s’aperçoit dans nos discussions qu’on a une connaissance commune… que le monde est petit ! Un signe du destin ? Je n’en sais rien, mais ça me paraît de bon augure : ça annonce des attirances vers le même genre de personnes, donc peut-être la même façon de voir la vie ?

On trouve une date de rendez-vous une dizaine de jours après, un lieu de rendez-vous pratique, et c’était reparti pour une expérience, toujours pleine d’espoir !

 

Vous pouvez retrouver cet article sur So Busy Girls, le blogzine collaboratif auquel je participe depuis peu.