30 ans, célibataire, sur Meetnic #1

Quand j’étais plus jeune, j’étais sûre qu’à trente ans, je serais l’heureuse épouse d’un prince charmant mec bien, prête à me lancer dans l’aventure de la maternité, et au passage propriétaire d’un joli appartement…  Mouahaha, trop naïve, la fille ! C’est bien plus compliqué que ça de trouver l’Homme, et me voilà bien forcée de constater que j’en suis au stade zéro…Zéro zom’, zéro zappart’, et encore moins d’enfant en voie de pointer le bout du nez…la seule chose que j’ai, ce sont mes 30 ans ! Ca, ils sont arrivés au moment où ils étaient attendus, alors que je m’en serais bien passée…

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Pour moi, la rubrique « Amour, toujours », ce serait donc plutôt « Amour, jamais » ou « Amour, où es-tu ? ». Dans mon entourage, je suis en effet l’éternelle célibataire, la fille qui n’arrive jamais à se caser…Depuis mon premier amour, (aaah, le premier amour…on le garde toutes dans un coin de notre tête, non?), je suis allée de relations de 3 mois en aventures de 3 semaines, en passant par de longues (non, vraiment TRES longues) périodes de célibat et en collectionnant les histoires compliquées, avec déception et désillusion à la clé ! La dernière en date? Tomber sur un homme pas vraiment du tout dispo. Le précédent m’avait plaquée le jour de mon anniversaire. Ça vous brosse le portrait, de suite, non ?

Seulement voilà, moi j’ai toujours trouvé que la vie tout seul, ça craint ! Parce que j’ai besoin (et je ne pense pas être la seule) de quelqu’un qui me fasse des gros câlins, quelqu’un avec qui partir en vacances et à qui chuchoter des bêtises à l’oreille pendant les réunions de famille (bon heureusement, pour ça, je peux me rabattre sur mes sœurs ;)), bref, quelqu’un qui partage tout simplement ma vie !

Alors depuis quelques années, je réfléchis au pourquoi du comment, avec livres, psy, discussions et tout le tintouin ; et j’ai identifié une piste : j’étais sans doute tellement dans l’espoir que chaque homme rencontré soit le bon, que j’étais trop en attente, en demande, trop disponible tout le temps…Bref, une saleté de dépendante affective ! J’ai compris maintenant qu’il vaut mieux laisser venir les événements en les vivant plutôt que de psychoter et de se projeter à peine la personne rencontrée ! Il faut arrêter d’être « aux pieds » de l’autre sans arrêt et au contraire se faire désirer, non pas volontairement dans une tentative de manipulation, mais bien en étant tout simplement naturelle et donc pas toujours disponible pour l’autre, tout simplement en continuant de vivre sa vie !

Même si je n’étais pas encore sûre de faire mieux pour le prochain, j’avais au moins compris à quoi je devais faire attention et je me suis sentie prête à faire une nouvelle rencontre.

Seulement, quand j’ai exploré mes possibilités de rencontrer la perle rare, la liste a été vite faite :

• Au boulot ? 80% de nanas, 15% de pères de famille, (et…pas intéressée par les autres 5%)
• A la salsa ? 50 % de chômeurs, le reste a 2 fois mon âge (bon, c’est un poil caricaturé, mais c’est l’idée)…
• Par mes amis ? Ca fait au moins des siècles qu’ils me disent qu’ils “ne connaissent plus aucun célibataire”

Ce constat me semblant évident, je me suis dit « ma poulette, il va falloir bouger tes fesses si tu ne veux pas finir vieille fille avec ton chat (que j’adore par ailleurs) ! »

Alors, j’ai trouvé la solution magique, idéale, celle qui multiplie par des millions (au moins) tes possibilités de rencontres grâce au oueb, oui j’ai bien cité Meetnic. Parce que “chaque jour, 397 belle histoires commencent sur Meetnic !”. Et ce n’était que le début de l’aventure…

Vous pouvez retrouver cet article sur So Busy Girls, le blogzine collaboratif auquel je participe depuis peu.

NB : cet article est romancé, ne prenez pas tout au pied de la lettre, hein !